Kadyrov, l’allié tchétchène de Poutine
Le seul nom de Ramzan Kadyrov faisait déjà frissonner. Pas tant parce que l’homme fort de la Tchétchénie, 45 ans, s’affiche tour à tour en chef de guerre, en boxeur et champion d’arts martiaux démolissant au besoin ses ministres face caméra, en dompteur de tigres ou en poète composant une ode au pistolet Glock 22 qui ne le quitte jamais. Plutôt à cause de sa campagne féroce à l’encontre des homosexuels et LGBT, arrêtés et torturés par centaines, de la répression sans merci qu’il exerce contre toute opposition émergente, organisant à grande échelle avec ses « kadyrovtsy », véritable milice privée, les enlèvements et disparitions de contestataires.
« Kadyrov n’a pas d’influence sur Poutine sur le plan de la politique étrangère, nuance Tatiana Kastouéva Jean, directrice du centre Russie à l’Ifri (Institut français des relations internationales). Il exprime les sentiments d’une frange nationaliste en Russie, mais ne pèse pas dans la prise de décision et la chaîne de commandement militaire et stratégique russe. Ses déclarations fracassantes peuvent parfois servir les intérêts du Kremlin et parfois aller à leur encontre. »
[...]
« Il est le seul politique à pouvoir contredire Poutine ou s’opposer publiquement à ses décisions», précise-t-elle.
[...]
> Retrouvez l'article dans son intégralité sur Le Parisien.
Média
Partager