L’introuvable frontière du Kurdistan d’Irak Politique étrangère, vol. 79, n° 2, été 2014
Depuis 1991, les partis kurdes dominent et administrent le « Kurdistan irakien ».
Cette autonomie pose à Bagdad de multiples problèmes, dont celui du partage des rôles pour l’exploitation et la commercialisation pétrolières. Surtout, les limites de ce Kurdistan, géré comme un État, sont incertaines. Dans les espaces contestés s’opposent les logiques communautaires et les découpages administratifs : les frontières militaires, administratives, de fait et de droit, ne correspondent pas.
Cyril Roussel, docteur en géographie, est chercheur à l’Institut français du Proche-Orient (IFPO).
Article publié dans Politique étrangère, vol. 79, n° 2, été 2014
Plan de l’article
Le Kurdistan d’Irak : un processus de construction territorial inachevé
Les territoires contestés au prisme de lectures juridiques incertaines
Les territoires au nord de la Green Line : une gestion kurde
L’administration des territoires contestés comme fait accompli : les territoires au sud de la Green Line