Publié le 04/11/2015
Le secrétaire d'état américain Colin Powell présente aux Nations-Unis une fiole qui contiendrait de l'anthrax, le 5 février 200

Thomas GOMART,  dans "Culturesmonde", France Culture

C’est avec un air sévère et contrit que Tony Blair a fait pour la première fois des excuses pour les informations « fausses » qui ont conduit à la guerre en Irak. George Bush, à l’époque, avait également exprimé des regrets pour avoir, disait-il, cru trop aisément les informations fournies par ses services secrets. En 2003, Colin Powell avait, d'ailleurs, fait de la tribune de l’ONU un véritable show télévisé en présentant une fiole grandeur nature qui aurait contenu de l'Antrax. 

L’Irak, mais aussi les négociations sur le nucléaire iranien : autant d’affaires qui mettent à mal la confiance entre le personnel politique, les diplomates et les services secrets. 

Enfin, impossible de ne pas évoquer l’interminable affaire Wikileaks, apparue en 2010 et dont les révélations embarrassent certains gouvernements, en particulier les Etats-Unis. Alors, à l'heure de la diplomatie numérique et de la transparence forcée, comment s'adaptent les relations diplomatiques traditionnelles ?

Invités:

François Nicoullaud, ancien ambassadeur de France en Iran (2001-2006)
Patrick Haimzadeh, ancien diplomate français en Libye.
Thomas Gomart, directeur de l’Institut français des relations internationales 

 

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