Publié le 08/02/2016

Dominique MOISI, , chronique parue dans Les Échos

Les Etats-Unis, la Chine et peut-être l'Union européenne - si le Royaume-Uni en est toujours membre - seront responsables demain de l'avenir du monde. Si la Grande-Bretagne, par patriotisme, veut un futur à la hauteur de son passé, elle ne peut que choisir de rester dans l'Union. » On croirait entendre un vieux discours français sur « la poursuite de la grandeur par d'autres moyens ».

 

Mais je suis à Londres, en janvier 2016, à la veille d'un référendum sur le maintien ou non du Royaume-Uni dans l'Union européenne, qui devrait avoir lieu à la fin du mois de juin. Et l'homme qui lie la grandeur de la Grande-Bretagne à son maintien dans l'Union n'est autre que Gordon Brown, l'ancien chancelier de l'Echiquier de Tony Blair, devenu à son tour Premier ministre en 2007.

 

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