Publié le 16/03/2016
Ahmet Davutoğlu, Donald Tusk, Jean-Claude Juncker, 7/03/2016

Matthieu TARDIS, interviewé par Pierre Cochez dans LA CROIX

Les grandes lignes du projet d’accord, tel qu’il se présente, remettent en cause la conception européenne du droit d’asile et des droits de l’homme. Nous avons, pour l’instant, une conception individuelle et territoriale du droit d’asile : chaque cas, syrien ou pas, doit faire l’objet d’un traitement individuel dès lors que la personne se trouve sur le territoire européen. Dans cette optique, ce projet pourrait constituer un revirement sur un héritage de l’histoire européenne, notamment du siècle des Lumières. C’est justement ce respect de l’individu qui pousse des gens à prendre tous les risques pour venir en Europe, pour rejoindre un continent où l’espoir est autorisé...

 

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