Publié le 20/07/2016

Laurence NARDON

Hillary Clinton, la candidate favorite à l’élection présidentielle aux Etats-Unis, a de grands projets dans le domaine des affaires étrangères. Elle souhaite voir l’Etat Islamique et Bashar Al-Assad être vaincus en Syrie et elle souhaite se concentrer sur les droits de l’homme, tait en négociant avec la Chine sur le plan économique. Aujourd’hui, son cabinet de campagne espère que les électeurs adhéreront à son projet et à sa capacité à le concrétiser. 

Les questions internationales revêtent une importance majeure dans la campagne présidentielle américaine de 2016. Ce ne fut pas le cas lors des deux scrutins précédents : du fait de la crise financière née en 2007, les élections de 2008 et de 2012 avaient été largement dominées par les dossiers économiques. Ces dernières années, la donne a changé. Alors que les attentats de Boston d'avril 2013 semblaient oubliés, la décapitation du journaliste américain James Foley par les terroristes de l'État islamique (EI) en août 2014, les attentats de Paris et de San Bernardino en 2015, puis ceux de Bruxelles en 2016, ont réveillé dans l'opinion américaine la crainte du terrorisme. Et, dans le même temps, le retour d'une Russie agressive, qui a ouvertement montré ses ambitions territoriales en Ukraine en 2014, ravive les souvenirs de la guerre froide. Conséquence : dans les préoccupations des électeurs, les problématiques relatives à la sécurité nationale et à l'action extérieure des États-Unis sont actuellement au coude à coude avec l'économie.

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