Publié le 04/11/2016

Carole MATHIEU,  citée par Simon Roger, dans Le Monde
Les 196 Etats attendus au Maroc du 7 au 18 novembre pour la 22e conférence sur le climat vont devoir concrétiser les principes décidés par l’accord de Paris en 2015.
Un an après la signature à Paris d’un accord historique pour limiter le réchauffement, lors de la 21e conférence des Nations unies sur le climat (COP21), les 196 Etats acteurs des négociations ont rendez-vous du 7 au 18 novembre à Marrakech, au Maroc. D’une conférence à l’autre, le contexte a radicalement changé. Ponctuant plus de vingt ans de discussions stériles, la COP21 constituait l’ultime chance d’arracher un consensus, puisque la communauté internationale avait fait de l’année 2015 la date butoir de l’adoption d’un traité capable de limiter les émissions de gaz à effet de serre et contenir le réchauffement au-dessous du seuil de 2 °C.
 
« Pour le moment, on n’observe pas de remise en question des promesses de 2015, pas de rétropédalage majeur, note Carole Mathieu, chercheuse au Centre énergie de l’Institut français des relations internationales. L’étape suivante est d’accélérer ces efforts », notamment de rehausser les ­engagements des pays, qui ne suffisent pas, pour l’heure, à tenir l’objectif de 2 °C.