Publié le 10/03/2017

Max-Valentin ROBERT

Jusqu’à la fin des années 1990, le discours économique porté par l’islam politique turc se caractérisait par son antilibéralisme.

En acceptant l’économie de marché et en se faisant le porte-parole des « tigres anatoliens », l’AKP a donc incarné une rupture idéologique avec ses prédécesseurs islamistes. Toutefois, l’hétérogénéité de sa base électorale oblige ce parti à maintenir une ambivalence discursive sur l’UE et la globalisation.

 

PLAN DE L'ARTICLE

Necmettin Erbakan et l’ « ordre économique juste »

Le Parti de la Justice et du Développement : entre paternalisme et libéralisme

L’éthique musulmane et l’esprit du capitalisme

Un AKP bénéficiaire et prisonnier de l’hétérogénéité de son électorat

 

Max-Valentin Robert est doctorant en science politique au laboratoire Politiques publiques, action politique et territoires (PACTE). Il est également contributeur à l’Observatoire de la vie politique turque (OVIPOT) et à Mundeo.

Article publié dans Politique étrangère, vol. 82, n° 1, printemps 2017 [1].