Publié le 19/05/2017

Elie TENENBAUM, invité dans l'émission Du Grain à Moudre sur France Culture.

Irak, Syrie, Centrafrique, Sahel, pendant le quinquennat de François Hollande, trois opérations extérieures majeures y ont été menées par l’armée française. Quel bilan peut-on en tirer ?

Dans la garde-robe présidentielle, il y a toujours un treillis. Emmanuel Macron va logiquement l’endosser demain au Mali. Le président de la République a prévu de se rendre sur la base de Gao, pour saluer les troupes françaises de l’opération Barkhane. Sans doute sera-t-il accompagné de sa ministre des Armées, Sylvie Goulard.

L’opération Barkhane, c’est 4 000 militaires déployés au Sahel. Elle a pris le relais, en août 2014, de l’opération Serval, qui visait à aider les forces maliennes à repousser différents groupes armés islamistes.
En termes d’effectifs, il s’agit de la principale OPEX de l’armée française. Idem s’agissant de la zone géographique couverte : cinq pays au total.

Qu’est-ce qu’une OPEX : une Opération Extérieure, le déploiement opérationnel des forces armées. Il y a Barkhane donc, mais il y a aussi Chammal, en Syrie et en Irak, Daman au Liban. Quant à l’opération Sangaris, en Centrafrique, elle a pris fin il y a quelques semaines seulement, le 31 octobre dernier.

Les OPEX françaises auront marqué le quinquennat de ce président-chef de guerre que fut François Hollande. Faut-il les prolonger ? les reconfigurer ? y renoncer ?
"Les OPEX ont-elles fait leurs preuves ?"

Intervenants :

  • Jean-Dominique Merchet : Journaliste à L'Opinion et auteur du blog Secret-Defense
  • Colonel Jérôme Pellistrandi : Rédacteur en chef de la Revue Défense nationale
  • Elie Tenenbaum : Chercheur au Centre des Études de Sécurité de l'IFRI et coordinateur du Laboratoire de Recherche sur la Défense (LRD)

Réécoutez l'émission ici. [1]