Publié le 26/06/2017

Victor MAGNANI, cité par Sidy Yansané dans Jeune Afrique

Les révélations en cascade sur les liens opaques et lucratifs entre le clan au pouvoir et les trois puissants hommes d’affaires indiens pourraient faire chuter le président Sud-africain, Jacob Zuma.

Pour Victor Magnani, chargé de projets à l’Institut français des relations internationales (Ifri), le rapprochement entre Jacob Zuma et les Gupta s’explique peut-être par les liens du futur président avec sa région d’origine, le Kwazulu-Natal, où est historiquement basée une importante communauté de Sud-Africains descendants d’Indiens. Son fils Duduzane est embauché dès l’âge de 24 ans dans une entreprise des frères, avant de devenir actionnaire de plusieurs de leurs sociétés.

Très vite, les tycoons s’intéressent au Congrès national africain (ANC), le tout-puissant parti antiapartheid. « Il semblerait que les Gupta aient tenté d’approcher Thabo Mbeki, qui ne s’est pas montré intéressé, poursuit Victor Magnani. L’ex-président étant alors au milieu d’une crise de leadership, ils se sont reportés sur Zuma et l’ont aidé à prendre la tête de l’ANC en 2007. »

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