Publié le 13/04/2005

Françoise NICOLAS

La Chine, après être restée à l'écart de la dynamique asiatique dans la période dure du communisme maoïste, en est devenue un des pôles marquants. Néanmoins, si son émergence redistribue les rôles de chaque pays de la zone, cette redistribution ne peut pas se résumer à l'affirmation pure et simple d'une hégémonie construite sur l'immensité du territoire et du marché chinois. Disposant d'une main d'oeuvre abondante et peu coûteuse, la Chine concentre certes les activités d'assemblage de ce gigantesque pôle de production et de croissance qu'est désormais l'Extrême-Orient, mais elle ne détient pas pour autant la haute main sur la dynamique d'intégration économique institutionnelle dans la région.