Publié le 28/10/2012

Sébastien BOUSSOIS

Alors que traditionnellement la question israélo-palestinienne fait la une des médias et se trouve régulièrement à l’agenda des institutions de la communauté internationale, la transformation globale de la région et le raz de-marée révolutionnaire qui ont ébranlé le Maghreb et le Machrek ont curieusement relégué celle-ci en marge des débats politiques.

L’effondrement de ce que les néoconservateurs avaient envisagé pour le grand Moyen-Orient a créé de nouveaux problèmes locaux et généré de nouvelles incertitudes politiques au point d’hypothéquer l’avenir des négociations israélo-palestiniennes. L’Autorité palestinienne et le Hamas se révèlent très discrets face à la grave crise sociale et économique que traverse la Palestine. Pour l’heure, la priorité pour Mahmoud Abbas est d’intégrer les institutions internationales et d’obtenir l’admission de la Palestine à l’Organisation des Nations unies (ONU), la demande d’admission ayant été renouvelée ce mois-ci un an après sa première tentative en septembre 2011. Côté israélien, l’inquiétude est faible face à la montée de la protestation palestinienne et l’urgence semble ailleurs : en Iran, en Égypte et face à la situation syrienne.