Publié le 02/04/2014

Christoph PARTSCH

Les relations bilatérales entre l’Allemagne et l’Algérie sont officiellement qualifiées, par les deux parties, de bonnes et amicales. Pourtant, en Allemagne, les erreurs d’appréciation du « Printemps arabe » qui avaient entraîné un manque d’intérêt pour le territoire algérien marquent encore la politique extérieure.

Par ailleurs, en Algérie, l’absence de réforme isole le pays tant sur le plan politique que sur le plan économique, tandis que l’évolution du marché mon­dial de l’énergie s’annonce décisive pour son développement.

Les deux États ont sous-exploité, voire complètement man­qué, les possibilités de coopération qui existent sur le marché de l’énergie. Si l’Algérie est actuellement un des pays les plus stables d’Afrique du Nord, elle connaîtra des turbulences avant 15 ans. Cette perspective devrait faire réagir l’ensemble de l’Europe, notamment l’Allemagne, et l’amener à s’engager davantage avec le plus grand pays d’Afrique, et encore le plus riche.

Christoph Partsch est directeur général de la Chambre algéro-allemande de commerce et d’industrie à Alger et avocat, spécialisé dans les transactions internationales, au sein de son cabinet établi à Berlin.

Cette publication est également disponible en allemand : Die deutsch-algerischen Beziehungen. Energiepartnerschaft als Neustart? [1]