Léo PÉRIA-PEIGNÉ
Chercheur, Centre des Etudes de Sécurité de l'Ifri
Domaines d'expertise :
- Prospective capacitaire
- Armement conventionnel & conflit asymétrique
- Géopolitique et forces armées en Turquie
Léo Péria-Peigné est chercheur au Centre des études de sécurité de l’IIfri où il travaille au sein de l’Observatoire des conflits futurs sur la prospective capacitaire en matière d’armement et sur l’emploi des systèmes d’armes à venir. Il travaille également sur l’emploi d’armement conventionnel en conflit asymétrique, notamment en Afghanistan.
Spécialisé sur les questions d’industrie de défense et sur la Turquie après un master en relations internationales et intelligence économique à Sciences Po Lille, il a rejoint l’Ifri début 2022 à l’issue de deux années dans le conseil et l’intelligence économique dans le domaine de l’armement et un passage au Commandement des opérations spéciales.
Le volet défense du projet de loi de finances du gouvernement pour 2023 est en hausse de 3 milliards d’euros, sa plus forte augmentation depuis près de quinze ans.
L'Allemagne en juin, la Pologne et la Lituanie plus récemment. Les pays européens annoncent tour à tour augmenter leur budget alloué à la Défense et plus précisément à l'armement.
A l'aube du septième mois de conflit, la guerre semble tourner à l'avantage de l'Ukraine. Longtemps sur la défensive, les forces de Kiev ont lancé une vaste offensive le 29 août et réalisé des percées spectaculaires dans les lignes russes, en particulier dans...
Varsovie a entamé un programme de modernisation d’une ampleur sans précédent, qui témoigne de sa volonté de jouer un rôle important dans l’OTAN mais suscite des interrogations.
Le conflit ukrainien est venu incarner un conflit de haute intensité tel que beaucoup d'observateurs l'envisageaient depuis plusieurs années, contraignant à un regard interrogateur vis-à vis des capacités occidentales à faire face à un défi similaire, les volumes de pertes humaines et de...
À l'heure du retour de la guerre de haute intensité, la France manque de missiles. Pourtant, certains officiers supérieurs dénoncent un stock de munitions insuffisant depuis plusieurs années déjà comme l'Amiral Prazuck, ancien chef d'état-major de la Marine.
Des fléchettes ont été découvertes logées dans le corps d'une dizaine de civils ukrainiens. D'après des témoins locaux, l'armée russe est à l'origine de ces tirs de munitions.
Le sujet des stocks de munitions et de pièces de rechange est un « point de difficulté », a reconnu au Sénat un responsable français.
Alors que le conflit est entré dans une phase plus statique, où chacun essaie d’infliger un maximum de dégâts à l’autre, l’artillerie joue un rôle central.
Des images aériennes diffusées le 15 mai montrent que le siège de l'usine-forteresse d'Azovstal dure et que les Russes essaient par tous moyens de venir à bout de la résistance ukrainienne qui s'y est réfugiée.