La loi du plus fort ? La place du droit dans les relations internationales Conférence ouverte, Centre Pompidou
Lundi 27 janvier aura lieu la seconde conférence du cycle "Le monde sur un fil" réalisé en partenariat avec le Centre Pompidou.
Les liens entre justice et politique peuvent se transformer en rapports de force, surtout à l'échelle mondiale. L'équilibre entre justice et paix s'avère difficile à trouver dans de nombreux cas. La Cour pénale internationale (CPI) en fait les frais plus qu'aucune autre instance, et son bilan s'en trouve entravé. Pourtant, elle a toujours un rôle important, et la représentation des sociétés civiles y est de plus en plus forte par l'intermédiaire des ONG de défense des droits de l'Homme.
Pour les États, le droit peut aussi servir d'instrument politique et économique : les États-Unis, par exemple, peuvent se soustraire aux décisions de la CPI tout en imposant leur règle du jeu à travers leur politique juridique extérieure.
Cette conférence réunira :
- Joël Hubrecht, responsable du programme Justice pénale internationale (IHEJ) et auteur de l’article « La Cour pénale internationale pèse-t-elle encore sur l’échiquier mondial ? » dans le dernier numéro de Politique étrangère (n°4/2019), Un monde de droit ?
- Marion Leblanc-Wohrer, ancienne rédactrice en chef de L’Agefi Hebdo et auteure, dans le même numéro (n°4/2019), de l’article « Le droit, arme économique et géopolitique des États-Unis ».
Le débat sera modéré par Dominique David, conseiller du président de l’Ifri, et co-rédacteur en chef de Politique étrangère.
En partenariat avec :
Pour plus d'informations sur le débat, veuillez contacter : contact.communication@bpi.fr
Thomas Gomart, directeur de l'Ifri et Nicole Gnesotto, professeur au CNAM, échangent sur les enjeux majeurs du monde d'aujourd'hui et les perspectives lors d'un débat à la Bibliothèque publique d'information dans le Centre Pompidou à Paris. Modérateur : Marc Hecker, directeur de spublications...
Quelle est la part du droit dans les relations internationales d’aujourd’hui, qui semblent de plus en plus privilégier les affirmations de puissance ?
