05
déc
2004
Publications Notes de l'Ifri
Khadija MOHSEN-FINAN, Naoufel BRAHIMI EL MILI, Ihsane EL KADI, Akram ELLYAS

L'Algérie : ouverture ou statu quo ? Policy Paper, n° 10, Ifri, décembre 2004

L'Algérie de 2004 est-elle réellement différente de celle qui prévalait avant les événements d'octobre 1988: système de parti unique, discrédit du politique, interrogation quant à l'ouverture du champ politique? Serait-elle davantage comparable à l'Algérie de la décennie 1970, caractérisée par une régime présidentiel fort?

Deux évenements importants ont pourtant considérablement modifié la donne tout en facilitant la réélection du président Bouteflika: les attentats du 11 septembre et leur corollaire qui est la lutte antiterroriste internationale, et la nette amélioration de la situation financière de l'Algérie.

Par ailleurs, la légitimité de ce mandat du président Bouteflika se jouera-t-elle sur le plan économique? En effet, les attentes quant à une réforme du système économique et financier sont grandes.


Naoufel Brahimi el Mili
Docteur en science politique, Naoufel Brahimi el Mili enseigne l’économie politique du monde arabe à l’Institut d’études politiques de Paris, et publie régulièrement ses analyses dans les médias français et algériens.

Saïd Djaafer
Diplômé en science politique, Saïd Djaafer est journaliste depuis 1984. Il est, depuis 1996, chroniqueur politique pour un média algérien.

Ihsane El Kadi
Diplômé d’économie politique, Ihsane El Kadi est journaliste indépendant à Alger. Engagé dans les luttes syndicales et démocratiques des années 1980, il a participé à la fondation du quotidien français La Tribune, qu’il a dirigé de 1994 à 1996.

Akram Ellyas
Journaliste au quotidien économique et financier parisien La Tribune, où il est spécialiste des questions d’économie internationale, Akram Ellyas a publié plusieurs ouvrages sur le Maghreb et prépare actuellement un essai sur la crise algérienne.

Khadija Mohsen-Finan
Docteur en science politique, Khadija Mohsen-Finan est chargée de recherche à l’Ifri et enseignante à l'Institut d'études politiques de Paris. 

 

L'Algérie : ouverture ou statu quo ?