L'Europe et la mondialisation : un exposé pour comprendre, un exposé pour réfléchir [Paris] : Flammarion, 1997. - 127 p. (Dominos)

La construction du marché commun repose sur une dynamique de libéralisation qui a stimulé la modernisation économique et fait de l'Europe une vaste région économique ouverte sur le monde. Cette dynamique atteint-elle ses limites ?

La première partie du présent ouvrage explique les étapes de l'intégration économique en Europe des années 50 aux années 90, du projet de marché commun à la mise en oeuvre du marché intérieur. La suppression des barrières aux échanges, en favorisant la mobilité au sein de l'espace européen, a permis l'émergence d'une certaine division du travail entre les économies nationales. Pourtant, l'intégration par la libéralisation a fait de l'Europe une région ouverte sur le monde et non une forteresse.

La seconde partie du livre montre que les entreprises européenne ont appelé de leurs voeux à la fois l'intégration européennes et l'ouverture aux échanges internationaux en général. Les Etats ont quant à eux favorisé la libéralisation pour stimuler l'évolution des structures économiques nationales et l'accroissement de la productivité. A partir des années 70, l'intégration par la libéralisation devient plus difficile car elle touche des caractéristiques importantes des systèmes économiques nationaux, qui sont fragilisés par des crises conjoncturelles et par les efforts d'adaptation au progrès technique et à la concurrence mondiale. Dans les années 90, le projet d'intégration européenne doit donc répondre à de nouveaux défis. Au-delà de la libéralisation, il s'agit de contribuer à la cohésion économique et sociale au sein de l'Union.