Publié le 10/06/2015

Sophie BOISSEAU du ROCHER

La question des Rohingyas est plus complexe qu’il n’y paraît.

Musulmans dans la Birmanie bouddhiste, les Rohingyas sont originaires du Bangladesh. Installés (depuis quand ?) sur la façade nord-ouest de la Birmanie, dans la province d’Arakan, ils peuvent vivre dans des camps de réfugiés chez eux, sont des citoyens de second ordre et ne votent pas.

Très peu formés (analphabétisme), ils sont donc considérés comme des immigrés illégaux ou des apatrides.

Des émeutes interethniques avaient endeuillé l’année 2012.

Depuis des  mois, naufragés de la mer sur des embarcations de fortune, ils  échouent sur la péninsule thaïlandaise ou malaise, voire en Indonésie, sont alors enfermés dans des camps où ils sont une nouvelle fois la proie des passeurs.

De cette situation tragique, quantité de questions découlent.

 

Invité : Sophie Boisseau du Rocher, chercheur associé au Centre Asie (Ifri), chercheur à l'Asia Centre et maître de conférences à Sciences-Po