Publié le 25/06/2015
Le président du Venezuela Nicolas Maduro

Sydney VIGRAN

Depuis plus d'un demi-siècle, Cuba a captivé l'attention de l'Amérique en incarnant le symbole de l'anti-américanisme aux portes des Etats-Unis. Comme les relations normalisées entre les États-Unis et la Cuba ont signé la fin de ces hostilités iconiques, beaucoup se demandent si la rhétorique de Guerre Froide de Castro est finalement morte.

Porté principalement par le Venezuela et l'Équateur, l'anti-américanisme de l'Amérique Latine s'est en fait plutôt transformé en un courant au pouvoir tout aussi aggravant aujourd'hui, mais de manière moins conséquente. La dépendance économique de Cuba tempère cette nouvelle épine dans le pied du géant américain.

Ce contenu est disponible uniquement en anglais : Blaming El Norte: The Economic Realities of Anti-Americanism South of the Rio Grande [1]