Publié le 18/12/2014
Tania SOLLOGOUB

Dans un environnement global de croissance ralentie, la réflexion autour de l’émergence de la Turquie passe désormais par de nouvelles problématiques de transition communes aux puissances économiques montantes, notamment la question de la diffusion des gains de productivité. La course à la croissance nécessite un capital à long terme que la Turquie s’efforce de drainer.

Cependant, sur le moyen et long terme, la promesse de croissance « achetée » par les investisseurs peut véhiculer fantasmes et erreurs de jugement ; ainsi, ces dernières années, les prévisions sur les pays émergents se sont avérées surestimées. Après 2009, la croissance turque s’est déformée, misant sur la consommation, posant la question de la résistance de ce modèle en transition face au ralentissement de la croissance mondiale et aux risques géopolitiques.

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