Publié le 01/09/2015

Mihoub MEZOUAGHI

À son arrivée au pouvoir en 1999, le président Bouteflika a cherché à libéraliser l’économie. Les réformes ont néanmoins été infléchies après quelques années.

La hausse du prix des hydrocarbures a permis d’investir dans les infrastructures, mais les grands chantiers ont surtout bénéficié à des entreprises étrangères qui n’ont pas réalisé d’investissements productifs en Algérie. La baisse des cours des hydrocarbures fait craindre une crise majeure qui pourrait avoir des répercussions politiques.

Mihoub Mezouaghi, docteur en sciences économiques, est économiste à l’Agence française de développement.

 

Article publié dans Politique étrangère, vol. 80, n° 3, automne 2015 [1]

 

Plan de l’article

La réhabilitation de l’État développeur

Des politiques économiques incohérentes

Une transition économique avortée

Hyperdépendance aux hydrocarbures et risque systémique