Publié le 01/09/2015

Jean-François DAGUZAN

Largement déterminée par l’héritage de la diplomatie de l’après-indépendance, par le repliement contraint de la période de guerre civile et l’obsession de quelques dossiers régionaux, la diplomatie algérienne va devoir se redéfinir face à un monde qui change. 

Le bouleversement de son environnement proche (Libye, Sahel…) ou plus lointain (Proche-Orient) lui impose des questions mettant directement en cause sa sécurité, au moment même où la rente pétrolière paraît sur le déclin.

Jean-François Daguzan est directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique et directeur de la revue Maghreb-Machrek.

 

Article publié dans Politique étrangère, vol. 80, n° 3, automne 2015 [1] 

 

 

 

 

 

 

Plan de l’article

L’ouverture 2000-2015 : succès économiques, limites politiques

France-Algérie : la fin des montagnes russes ?

La période Chirac : la passion sans les résultats

Le coup manqué : espoirs et désillusions de la présidence Sarkozy

L’arrivée de François Hollande : la miraculeuse embellie

L’Algérie et les printemps arabes : la douloureuse surprise

Les relations avec les Etats-Unis : de la confrontation à l’ennemi commun

Algérie-Union européenne : une méfiance jamais démentie

Sahara occidental : un statu quo à perpétuité ?

Médiations et multilatéralisme constitutionnel

Passer de la frontière : l’enjeu algérien du XXIe siècle