Publié le 01/09/2015

Michel MARIAN

Le centenaire du génocide arménien ne restera pas dans l’histoire comme un moment fort des relations arméno-turques.

Les deux pays campent sur leurs positions. L’Arménie cherche à étendre la liste des pays reconnaissant le génocide. Elle enregistre des succès notables – comme l’illustrent les déclarations du pape – mais se heurte par ailleurs à de fortes résistances. De son côté, la position négationniste de la Turquie n’évolue guère. Les diasporas pourraient permettre de faire bouger les lignes.

Michel Marian, ancien élève de l’École normale supérieure et de l’École nationale d’administration, agrégé de philosophie, enseigne à Sciences Po Paris. Il a notamment publié Le génocide arménien. De la mémoire outragée à la mémoire partagée (Paris, Albin Michel, 2015).

 

Article publié dans Politique étrangère, vol. 80, n° 3, automne 2015 [1]

 

 

 

 

Plan de l’article

Une confrontation modérée aux résultats en demi-teinte

Une mémoire du génocide reconfigurée

Une consolidation de la position de l’Arménie

Deux voies possibles pour un nouveau chapitre du dossier du génocide