Publié le 12/12/2016

Olivier APPERT,  cité par Frédéric de Monicault dans Le Figaro

La hausse du prix du brut au-dessus de 50 dollars redonne des perspectives aux producteurs des Etats-Unis.

À ce rythme, les hydrocarbures non conventionnels pourront bientôt dire merci à l'Opep. Depuis que l'organisation emmenée par l'Arabie saoudite s'est employée à redresser les cours du pétrole (lire ci-dessous) - désormais bien installés au-dessus de la barre des 50 dollars le baril -, les pétrole et gaz de schiste ont repris des couleurs aux États-Unis. La semaine dernière, la société Baker Hughes, référence en la matière, a recensé la remise en service de 27 rigs (appareils de forage) supplémentaires, portant le total à 624 plateformes employées pour ouvrir de nouveaux puits. Certes, le pic des I 930 rigs, enregistré en 2014, est encore loin mais l'industrie des shale oil et des shale gas a clairement retrouvé une dynamique...

...Dans ces conditions, l'industrie des hydrocarbures non conventionnels aux États-Unis pourrait - elle rapidement retrouver son rythme de croisière, celui des années 2010-2014, marqué par une hausse annuelle de la production entre 500 000 et un million de barils par jour ?


« À dire vrai, les pétrole et gaz de schiste n'ont jamais cessé de produire outre-Atlantique, répond Olivier Appert, conseiller du centre énergie de l'Institut français des relations internationales (IM), les industriels ont témoigné d'une forte capacité de résilience, avec de nombreux gains de productivité à la clé. »

 

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