Publié le 02/02/2017

Erlan KARINE

Vingt-cinq ans après la dissolution de l’Union soviétique et l’accession des républiques centre-asiatiques à l’indépendance, les questions sécuritaires figurent toujours au premier rang des priorités en Asie centrale.

 

Longtemps, le terrorisme et l’extrémisme n’ont pas été considérés comme des menaces sérieuses pour la sécurité régionale. Les dirigeants des États d’Asie centrale ont même, un temps, contesté l’existence de tout risque terroriste, sans doute par réticence à reconnaître que la région constituait un terreau favorable pour ce phénomène. Les questions de l’extrémisme et du terrorisme étaient uniquement abordées comme des menaces extérieures, généralement en lien avec l’Afghanistan. Pour cette raison, l’émergence dans la région de groupes radicaux a surpris à la fois les sociétés et les gouvernements d’Asie centrale.

Erlan Karine dirige depuis 2014 l’Institut d’études stratégiques du Kazakhstan et préside l’Association des sciences politiques du Kazakhstan.