Publié le 21/02/2017

Barbara KUNZ, dans l'émission "CulturesMonde" de Florian Delorme sur France Culture

Angela Merkel brigue cette année un quatrième mandat. Pourtant cette fois-ci, la Chancelière est mise en difficulté par le candidat social-démocrate Martin Schulz et l'ascension de l'extrême-droite. Alors, à sept mois des élections législatives, peut-on parler de la fin de "l'ère Merkel"?

Depuis qu’il a été désigné tête de liste du parti social-démocrate (le SPD), Martin Schulz, l’ancien président du Parlement européen opère une remontée fulgurante dans les sondages d’opinion. En effet, depuis des années, le SPD plafonnait aux alentours de 20% dans les intentions de vote. Il est désormais crédité de plus de 30% tandis que la CDU d'Angela Merkel, elle, décline progressivement, passant en quelques semaines de plus de 35% à 30%.

Comment comprendre la dynamique du candidat Schulz ou « l’effet Schulz » comme on le désigne en Allemagne ? De quoi est-elle le signe ?

Alors que la plus grande force d’Angela Merkel pour se succéder à elle-même lors des élections générales de l’automne prochain semblait être la faiblesse - supposée - de tous ses adversaires ; voilà que la concurrence se fait de plus en plus menaçante. Comment le comprendre ? Et Angela Merkel pourrait-elle réellement être battue ?

Merkel paiera-t-elle, dans les urnes, sa politique d’ouverture des frontières aux réfugiés ?

Quels sont, enfin, les principaux obstacles à sa reconduction ? Schulz, la montée en puissance de l’AfD, le parti eurosceptique, anti-islam et anti-migrant devenu la troisième force politique du pays et crédité d’environ 15% d’intention de vote.

Invités de l'émission :

Barbara Kunz : Chercheur au Comité d’études des Relations franco-allemandes (Cerfa), Ifri

Manaf Halbouni : Artiste germano-syrien

Nils Minkmar : Journaliste au Spiegel, historien franco-allemand

>> Ecouter le podcast [1] <<