Publié le 10/02/2018

Thomas GOMART, invité d'Hervé Gardette dans "Politique!" sur France Culture

Tournée africaine, visites d'Etats en Chine, en Tunisie, réception de Donald Trump et Vladimir Poutine en France... Quelle politique se dessine derrière l'activité diplomatique d'Emmanuel Macron ? Selon quels principes et quels impératifs se conçoit et se met en œuvre cette politique étrangère ?

Le président de la République bouge beaucoup. Maroc, Grèce, Burkina Faso, Chine, Algérie, Roumanie, Tunisie… : la liste n’est ni dans l’ordre, ni exhaustive. Il bouge beaucoup, et il reçoit : Vladimir Poutine à Versailles, Recep Tayyip Erdogan à l’Elysée début janvier, Donald Trump pour la fête nationale le 14 juillet, le monde des affaires, de nouveau à Versailles, à la veille de Davos.

Cette hyper activité diplomatique est-elle pour autant exceptionnelle ? La fonction présidentielle, sous la Ve République, se confond avec la conduite de la politique étrangère. La maîtrise du bouton nucléaire a contribué à en faire LA prérogative du chef de l’Etat, son domaine réservé duquel il tire une grande part de sa légitimité. Mais bien que réservé, c’est un domaine dans lequel il n’est pas seul à exercer.

La doctrine s’élabore à plusieurs, elle met en jeu des rapports de force à l’intérieur même du pouvoir.


Intervenant :

  • Thomas Gomart, [1] historien des relations internationales et directeur de l’Institut français des relations internationales (IFRI)



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