Publié le 16/02/2018

Corentin BRUSTLEIN, James DOBBINS, Dalia DASSA, Olivier MEIER, Marco OVERHAUS, Neil QUILLIAM, Charles RIES, Dorothée SCHMID, Sanam VAKIL, Azadeh ZAMIRIRAD

Les différends transatlantiques concernant le futur de l'accord sur le nucléaire iranien (ou le plan d'action global commun, Joint Comprehensive Plan of Action - JCPOA - en anglais) nuisent à un accord nucléaire que tous les partis, Etats-Unis mis à part, considèrent comme remplissant son objectif.

Ces différends augmentent également le risque pour Washington et pour les capitales européennes d'aller à l'encontre de l'Iran et des autres politiques régionales existantes. Afin d'éviter un tel scénario, les E3 (France, Allemagne, Royaume-Uni)/Union Européenne (UE) et les Etats-Unis doivent établir de nouveaux canaux de communication dans le but d'éviter une rupture transatlantique, pour tenter, dans la mesure du possible, de préserver l'accord iranien et de sécuriser ses intérêts au nom de la sécurité régionale et globale.

Ce contenu est disponible en anglais : Saving Transatlantic Cooperation and the Iran Nuclear Deal. A View from Europe and the United States [1]

Cette publication a été rédigée dans la cadre de la QUAD qui réunit tous les ans depuis 1983, la SWP, la RAND Corporation, Chatham House et l’Ifri. Née à l’époque de la crise des euromissiles, cette rencontre entre Think Tanks européens et américain réunit, dans un format Track 1.5, une trentaine de diplomates, militaires, journalistes et chercheurs autour de questions géopolitiques d'actualité.