Publié le 12/09/2018

Julien NOCETTI

Sous le double effet de la mondialisation et des bouleversements technologiques, la nature du travail a été transformée en un temps très réduit. Les ruptures technologiques en cours, portées par la numérisation et la robotisation croissantes des activités économiques et la « démocratisation » de l’intelligence artificielle, attisent les craintes de destruction massive d’emplois et de creusement des inégalités sociales, au détriment de classes moyennes déqualifiées et paupérisées.

Pour l’Europe, les conséquences stratégiques des risques d’instabilités sociales et politiques liées aux transformations du travail sont multiples : malaise démocratique accentuant les défis socio-économiques internes, menace sur les systèmes d’alliances noués entre Occidentaux (relation transatlantique, « solidarité » européenne). Surtout, les ruptures à l’œuvre font de l’éducation et de la formation des enjeux de « haute politique » en devenir, alimentant des rapports de force renouvelés entre États.

 

Cette note a été réalisée dans le cadre du partenariat entre Capgemini [1]et l’Ifri.