Publié le 29/10/2018

Barbara KUNZ, interview par Mounia Kacem sur France24

Angela Merkel a annoncé lundi la fin de sa carrière politique en affirmant qu'elle ne briguerait pas de nouveau mandat de chancelière en 2021 ainsi que sa décision de renoncer en décembre à la présidence de son parti, l'Union chrétienne-démocrate.

Bientôt la fin d'une ère. Angela Merkel a confirmé, lundi 29 octobre, qu'elle ne briguerait pas de nouveau mandat de chancelière en 2021 et a également annoncé qu'elle ne serait pas candidate à sa réélection à la présidence de son parti, lors d'une conférence de l'Union chrétienne-démocrate (CDU) qui aura lieu en décembre.

Assumant la responsabilité des événements qui se sont succédé depuis les législatives de septembre 2017, la chancelière allemande, qui s'exprimait au lendemain d'une nouvelle débâcle électorale des partis de sa coalition dans le Land de Hesse, a précisé qu'elle ne serait pas candidate en cas d'élections anticipées.

"Ce mandat est mon dernier en tant que chancelière", a-t-elle dit devant la presse, précisant qu'elle ne solliciterait "aucune fonction politique après la fin de [son] mandat en 2021", signant ainsi la fin de sa carrière politique.

"Je crois que nous avons besoin de tourner la page"

Merkel, qui dirige le gouvernement fédéral allemand depuis 2005, a jugé que son gouvernement de coalition, difficilement négocié entre ses conservateurs de la CDU-CSU et les sociaux-démocrates du SPD, avait perdu sa crédibilité.

"Je crois que nous avons besoin de tourner la page", a-t-elle encore dit, alors que les alliés de sa "Grande coalition" ont essuyé à quinze jours d'intervalle de sérieux revers électioraux aux scrutions régionaux en Bavière puis dans le Land de Hesse.

Voir le podcast sur le site de France24 [1].