Publié le 02/04/2019

Dalia GHANEM

Depuis le 22 février, des milliers d'Algériens sont descendus dans la rue tous les vendredis pour protester contre le cinquième mandat de leur président, Abdelaziz Bouteflika, âgé de quatre-vingt-deux ans.

Le 24 février, je suis retournée dans mon pays, l'Algérie, pour tenter de comprendre les attentes des Algériens pour les élections présidentielles de 2019. De la capitale du Nord, Alger, à la ville de Tamanrasset, dans le sud du pays, ce mouvement a impressionné le monde entier par son ampleur et sa nature. Les Algériens sont parvenus à maintenir ce mouvement sans chef, avec des manifestations silmiya (pacifique) et hadhariya (civile) qui ont pris le régime au dépourvu.

Cet article est disponible en anglais uniquement: A Protest Made in Algeria [1]