Publié le 01/08/2017

Maxime AUDINET

En Russie, le concept de « soft power » a été intégré dans le Concept de politique étrangère publié en 2013 par le ministère des Affaires étrangères. Le soft power russe cherche davantage à mobiliser des audiences qui entretiennent a priori des liens culturels et spirituels avec la Russie, ainsi qu’une vision du monde valorisant la défense du multilatéralisme et des « valeurs traditionnelles ».

En Russie, le concept de « soft power » a été intégré dans le Concept de politique étrangère publié en 2013 par le ministère des Affaires étrangères. Cette officialisation tardive est essentiellement due à deux raisons : d’une part, la réticence d’une grande partie de l’establishment politico-diplomatique russe à employer un concept de substance libérale, associé à l’influence déployée par les États-Unis via ses ONG (Organisation non gouvernemental) et ses industries culturelles et agro-alimentaires ; d’autre part, la prééminence d’une approche réaliste des relations internationales privilégiant la poursuite de l’intérêt national par les moyens du hard power plutôt que par le développement de la « puissance d’attraction ».

 

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