Publié le 23/08/2019

Manuel LAFONT RAPNOUIL

Les institutions et les normes qui constituent la gouvernance mondiale sont remises en cause ou voient leur soutien s’éroder, non seulement du fait des Etats, mais aussi du fait des populations, qui en critiquent l’inefficacité comme le manque de légitimité, et peuvent considérer que l’interdépendance et la coopération promue par la gouvernance mondiale s’apparente à une perte de contrôle sur leur destin collectif. 

Quels sont les déterminants de cette évolution et quelles en sont les conséquences au niveau global, à la fois du point de vue de la compétition accrue entre grandes puissances et au regard des enjeux communs qui imposent des réponses collectives ? S’agissant des pays du G7, quelle est la nature et l’ampleur des menaces étrangères qui pèsent sur les systèmes démocratiques ? Si le statu quo n’est pas une option envisageable, quelles seraient les réformes qui permettraient à la gouvernance mondiale de répondre aux défis auxquels nous faisons face actuellement et dont le G7 pourrait être l’initiateur ?

L'intégralité du texte est disponible en anglais [1].