Publié le 13/09/2019

Alain ANTIL

Économies atones peu créatrices d’emplois, croissances démographiques vigoureuses, aides internationales souvent considérées comme des rentes, appareils de sécurité incapables de sécuriser les espaces nationaux, et surtout de protéger les populations : les États du Sahel sont-ils en train de perdre la main sur leurs propres espaces intérieurs ?

La déroute des systèmes militaires, judiciaires et éducatifs n’autorise que peu d’optimisme sur l’avenir de ces pays, et de l’insécurité qui y grandit.

 

Alain Antil est directeur du Centre Afrique subsaharienne de l’Ifri.

Article publié dans Politique étrangère, vol. 84, n° 3, automne 2019 [1]