Publié le 18/09/2019

Dorothée SCHMID, citée par Louis Fraysse dans Réforme.

Alors même que le dernier bastion rebelle d'Idlib vit encore sous les bombardements, se pose déjà la question de la reconstruction de la Syrie, défigurée par 8 ans de conflit. Ainsi, des grandes manoeuvres diplomatiques s'opèrent déjà pour tenter de convaincre les différents acteurs d'entamer les programmes de reconstruction, et surtout d'y allouer des fonds. 

 

"Au moins 250 milliards de dollars (227 milliards d’euros). En novembre 2017, devant le Conseil de sécurité des Nations unies, c’est ainsi que Staffan de Mistura, alors émissaire de l’ONU pour la Syrie, estimait le coût de la reconstruction du pays. La guerre, pourtant, n’était pas terminée. Elle ne l’est toujours pas, même si le régime accentue jour après jour la pression sur la région d’Idlib, l’un des derniers bastions de l’insurrection. [...]"

Tout le monde a le mot “reconstruction” à la bouche, mais les conditions ne sont pas réunies, estime Dorothée Schmid [1], responsable du programme Moyen-Orient de l’Ifri. La guerre, pour commencer, n’est pas achevée. Le régime ne contrôle que 60 % du territoire et l’absence de solution politique négociée interdit de parler de paix. Quant au financement, c’est la grande inconnue de l’équation : qui va payer ?

[...]

Lire le texte intégral sur le site de la revue Réforme [2].