Publié le 26/11/2019

Adel BAKAWAN, cité par Yves Bourdillon, pour Les Echos.

La rébellion se durcit en Irak, où les contestataires occupent ponts, sites pétroliers et axes routiers. En Iran, le régime affirme avoir maté la rébellion. Au Liban, les manifestations jusqu'ici festives sont depuis dimanche attaquées par des pro- Hezbollah. A Beyrouth comme à Téhéran et Bagdad, les manifestants dénoncent la corruption et la gabegie.

 

Le « dégagisme » ne faiblit pas en Irak et au Liban. Des centaines de milliers de manifestants y dénoncent toujours la corruption d'une classe politique enkystée et manipulée par l'Iran, ainsi que des services publics (eau, électricité, transports, hôpitaux) en lambeaux. 

  • Le mouvement de contestation « agrège des groupes sociaux très divers », explique Adel Bakawan, chercheur spécialiste de la région à l'Institut français de relations internationales (IFRI), « avec des objectifs différents, tantôtsociaux tantôt révolutionnaires. En fait, les revendications sociales ont abouti, peu ou prou, avec des engagements de réforme de la Constitution, de la commission électorale, de lutte contre la corruption avec des changements à la tête de treize ministères, de construction de 100.000 logements sociaux, une ébauche de revenu universel, l'embauche de 40.000 fonctionnaires ».    

 

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