Publié le 10/12/2019

Hans STARK

Le traité d’Aix-la-Chapelle, sous de multiples engagements, dissimule nombre de désaccords : sur la défense, l’avenir de l’Union européenne, les politiques économiques, les rapports avec la Russie…

La campagne pour les élections européennes a d’ailleurs éclairé ces divergences. L’ensemble franco-allemand a néanmoins réussi à préserver une étonnante capacité de compromis : c’est sur cette capacité que s’appuie sa durabilité, au-delà d’un traité qui pourrait ne pas remplir ses promesses.

 

Hans Stark est secrétaire général du Comité d’études des relations franco-allemandes (Cerfa) à l’Ifri et professeur de civilisation allemande à Sorbonne Université.

Article publié dans Politique étrangère, vol. 84, n° 4, hiver 2019 [1]