Publié le 11/12/2019

Laurence NARDON, 20ème épisode de la série de podcasts "Trump 2020" en partenariat avec Slate.fr et Time to Sign Off

De l'autre côté de l'Atlantique, les Français ont une réputation de socialistes enragés. De fait, notre système de redistribution sociale est aux antipodes des conceptions libérales voire libertariennes qui prévalent aux États-Unis depuis les années 1980 et qui privilégient la responsabilité individuelle.

Les adversaires républicains d'Elizabeth Warren, dont le programme présidentiel met en avant des propositions très sociales, l'accusent de vouloir transformer les États-Unis en «sytème français» –un qualificatif loin d'être un compliment.

Pourtant, il y a bien des mouvements sociaux aux États-Unis: ce 26 octobre 2019, les quelques 48.000 employés de General Motors membres du syndicat United Auto Workers (UAW) ont voté la fin d'une grève historique qui a duré près de six semaines –un record depuis 50 ans. 

Quelle est l'histoire du syndicalisme aux États-Unis? L'élection de Donald Trump a-t-elle eu une incidence sur la syndicalisation?

Pour suivre la course à la présidentielle américaine, Slate.fr s'est associé à la newsletter «Time to sign off» [1] (TTSO) et à l'Institut français des relations internationales [2] (Ifri) pour proposer tous les mercredis le podcast Trump 2020, avec Laurence Nardon, chercheuse à l'Ifri et spécialiste des États-Unis et Romain Dessal, fondateur de TTSO.