Publié le 20/01/2020

Laurence NARDON, invitée de Fabienne Sintes dans "Un jour dans le monde" sur France Inter

Les audiences de Donald Trump devant le Sénat commenceront le 21 janvier. Le président devra répondre des charges d'impeachment qui pèsent contre lui, à quelques mois des élections, lors desquelles il sera candidat à sa propre succession... Analyse avec Laurence Nardon, directrice du programme Amérique du Nord à l'Ifri

Le procès qui commence le 21 janvier est historique. C'est la troisième procédure de destitution (impeachment) qu'ont connu les Etats-Unis depuis l'avènement de leur Constitution. Donald Trump devra répondre des accusations à son encontre concernant les appels téléphoniques passés à son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, en juillet dernier. Il avait effectué des pressions sur Kiev dans le but d'obtenir des informations sur Joe Biden, l'un de ses principaux concurrents démocrates.

Hier, Donald Trump déclarait sur Twitter « n'avoir jamais vu le parti républicain aussi fort et uni qu'aujourd'hui », sous-entendant que son camp est soudé autour de son leader mis en accusation. En théorie, le chef de l'Etat - qui ne sera pas présent lors de l'audition, mardi - ne risque pas grand-chose. Car le Sénat est à majorité républicaine -et il est improbable que la chambre haute vote contre son propre camp. 

Invitée :

 

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