Publié le 23/01/2020

Alors que l’on parlait en 2019 de reconstruction - matérielle, mais aussi politique, en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, 2020 s’annonce à nouveau comme l’année de tous les dangers.

Des soulèvements populaires, portés par des revendications économiques, anti-confessionnelles et nationalistes, ont fait trembler les régimes d'Alger à Beyrouth, Baghdad et Téhéran en fin d’année dernière. La brusque montée de fièvre entre l’Iran et les États-Unis ramène désormais l’attention sur la perspective stratégique globale. En l'absence d'une architecture de sécurité crédible, les acteurs régionaux - Arabie Saoudite, Émirats Arabes Unis, Qatar, Iran, Turquie continuent de s'affronter par proxies sur fond de course aux armements généralisée. Washington, qui parlait de désengagement, ouvre de nouveaux fronts ; entre consolidation des positions russes et irruption probable des Chinois, les Européens, directement affectés, ont du mal à définir leur rôle.

Ce panel a eu lieu le 22 janvier 2020.

Intervenants :

  • Adel Bakawan, chercheur associé à l'Ifri et directeur du Centre de sociologie de l'Irak

  • Arnaud Kalika, directeur de la Sûreté, Meridiam

  • Delphine Minoui, grand reporter et correspondante Moyen-Orient, Le Figaro

  • Gurvan Le Bras, directeur ajoint du Centre d'analyse, de prévision et de stratégie, ministère de l'Europe et des Affaires étrangères

Modératrice : Dorothée Schmid, chercheur, responsable du programme Turquie contemporaine et Moyen-Orient de l'Ifri.