Publié le 16/04/2020

Hans STARK, cité par Nicolas Barotte dans Le Figaro

Face au coronavirus, l’Allemagne fait mieux que ses voisins européens, comme un remake sanitaire de la crise financière de 2008. D’une crise à l’autre, Angela Merkel est toujours là. Mercredi soir, les Allemands ont pu tirer un parallèle surprenant. Dans une intervention nommée pompeusement « le jour de la décision » par le journal Bild, la chancelière a d’abord fixé le cap du déconfinement du pays.

« Nous avons une stratégie et cette stratégie s’appelle la prudence », a ajouté le ministre président de Bavière, Markus Söder, à son côté. Il préside actuellement la conférence des ministres-présidents des seize Länder du pays. Elle n’a rien décidé sans eux. Puis, en première partie de soirée, la chaîne de télévision allemande (ARD) a diffusé Die Getriebenen, adapté du livre du journaliste de Die Welt Robin Alexander, qui raconte les coulisses de l’été 2015, quand Angela Merkel avait décidé, seule, de laisser les frontières de l’Allemagne ouverte face à l’afflux de réfugiés. Sa décision avait marqué le début de son « crépuscule politique »

[...]

 « En revanche, la structure fédérale du pays a sans doute joué un rôle, explique le spécialiste de l’Allemagne Hans Stark, conseiller pour les relations franco-allemandes au centre de recherche IFRI. La santé est une compétence fédérale. Les Länder ont toujours veillé à ce que ce secteur soit préservé budgétairement », raconte t-il. 

 

[...]

Voir l'article sur le site du Figaro [1] (réservé aux abonnés).