Publié le 22/04/2020

Hans STARK, cité par Clément Daniez et Charles Haquet (avec Christophe Bourdoiseau, à Berlin) dans l'Express

Nos voisins ont mieux géré la crise sanitaire que nous : grâce à leur politique de santé, les Allemands songent déjà au déconfinement.

Il l'a fait. Trois mois à peine après l'apparition du premier cas de Covid-19, le 21 janvier, en Bavière,le gouvernement allemand a annoncé, le 17 avril, que l'épidémie était "sous contrôle". Les taux d'infection ayant diminué "de façon significative", le pays peut désormais songer au déconfinement. Les commerces viennent de rouvrir leurs portes tandis que les établissements scolaires retrouveront leurs chers élèves à partir du 4 mai.  

Sauf rechute et apparition d'une deuxième vague épidémique, nos voisins d'outre-Rhin auront donc réussi à se remettre en ordre de marche plus vite que les autres grands Etats européens. Et, surtout, à déplorer moins de victimes. Alors que la France comptabilisait 20 265 morts le 21 avril, Berlin n'en recensait "que" 4862, selon l'université américaine Johns Hopkins, l'une des sources les plus fiables. Pourtant, le nombre de cas positifs est à peu près le même dans les deux pays : 147 065 en Allemagne, soit 9428 de plus que dans l'Hexagone. Autrementdit,l’épidémieatué 4 fois moins d’Allemands que de Français. Commentexpliquer un tel écart ?

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 « Pendant des semaines, on a raconté en Allemagne les mêmes mensonges qu’en France en affirmant que les masques ne servaient à rien, regrette Hans Stark, conseiller pour les affaires franco-allemandes à l’Institut français des relations internationales. Maintenant qu’ils sont devenus nécessaires, il n’y en a pas assez pour tout le monde. »

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 Les Allemands sont très attachés à leurs cliniques rurales, note Hans Stark. Un gouvernement régional hésitera avant de couper ce budget, car il risque de se faire sanctionner sur le plan politique. » 

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