Publié le 07/05/2020

Laurence NARDON, 37ème épisode de la série de podcasts "Trump 2020" en partenariat avec Slate.fr et Time to Sign Off

Alors que Joe Biden a réussi à rassembler tout le camp démocrate autour de lui — il a reçu le soutien officiel de ses opposant·es de gauche Warren et Sanders mais aussi celui de Barack Obama — voilà que le serpent de mer des campagnes électorales américaines resurgit: les accusations de harcèlement sexuel.

 

Tara Reade, une ancienne assistante parlementaire de Biden, l'accuse de l'avoir agressée sexuellement dans un sous-sol du Capitole au printemps 1993. Ces accusations interviennent à un moment où l'ancien VP d'Obama n'a jamais été aussi proche d'un face à face avec Donald Trump, et ce alors que Biden comptait jouer la carte du féminisme en annonçant le choix d'une vice-présidente en juin.

Cette nouvelle affaire renvoie aussi à l'impact du mouvement #MeToo ces dernières années et plus largement à la grande histoire du féminisme aux États-Unis. Quelles conséquences cette accusation peut-elle avoir sur la campagne de Biden?

Pour suivre la course à la présidentielle américaine, Slate.fr [1] s'est associé à la newsletter «Time to Sign Off» [2] (TTSO) et à l'Institut français des relations internationales [3] (IFRI) pour proposer tous les mercredis le podcast Trump 2020, avec Laurence Nardon, chercheuse à l'IFRI et spécialiste des États-Unis, et Romain Dessal, fondateur de TTSO.