Publié le 31/07/2020

Michel DRAIN
Les difficultés de formation d’un gouvernement après les élections législatives de septembre 2017 n’ont pas permis à l’Allemagne de répondre rapidement aux propositions françaises d’approfondissement de la coopération franco-allemande. 
L’Assemblée nationale et le Bundestag ont cependant pu adopter, le 22 janvier 2018, une résolution commune relative à l’élaboration d’un nouveau traité de l’Élysée, tout en convenant que leur coopération ferait l’objet d’une décision spécifique. Fin 2018, les deux assemblées ont ainsi conclu un accord tendant principalement à instaurer une assemblée parlementaire franco-allemande (APFA), composée à parité de cinquante membres de l’Assemblée nationale et du Bundestag. Cet organe consultatif a pour vocation de faire pendant aux accords intergouvernementaux de coopération franco-allemande. Au terme de ses premiers travaux, il apparaît que, malgré une présence modeste dans l’espace public, l’APFA pourrait permettre d’approfondir le débat démocratique sur la pertinence et les finalités de la relation franco- allemande.
 

Michel Drain est chercheur associé au Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) à l'Ifri.

 

Cette publication est disponible dans L'Annuaire français de relations internationales (AFRI) 2020, Volume XXI [1], publié par les éditons de l'Université Panthéon-Assas du Centre Thucydide, p. 367 à 378.

 

Lire l'article de Michel Drain, « L'Assemblée parlementaire franco-allemande, une nouvelle dimension du partenariat franco-allemand [2] » (téléchargez le pdf ci-dessous).