Publié le 22/09/2020
Idomeni/Greece. Inscription on the UNHCR tent in transit refugee/migrant camp

Matthieu TARDIS, interrogé par Stanislas Vasak pour France Culture

La réforme prévoit la mise en place d'un mécanisme de solidarité obligatoire pour l'accueil des migrants, mais elle se heurtera sans doute à l'opposition de plusieurs pays d'Europe centrale hostiles à l'immigration de masse.

La Commission européenne présentera demain ses propositions pour réformer le droit d'asile. La question migratoire divise les Etats membres, et l'incendie du camp de Moria en Grèce a symbolisé l'échec de l'Europe à résoudre une crise qui alimente le populisme. L'objectif de la réforme, faire en sorte que tous les pays de l'UE contribuent d'une façon ou d'une autre à la prise en charge des migrants.

Invité de ce journal, Matthieu Tardis, chercheur au Centre des migrations et des citoyennetés de l'IFRI, l'Institut français des relations internationales. Nous verrons avec lui que les propositions de la Commission sont loin de faire l'unanimité. Le groupe de Visegrad, qui rassemble la Hongrie, la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie, est déjà mobilisé pour contester la réforme.

 

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