Publié le 04/02/2021

Tatiana KASTOUEVA-JEAN, citée par Fabrice Deprez pour La Croix

Habitué à isoler ses opposants, le Kremlin se prépare depuis des années à affronter des mouvements de contestation. Malgré la colère ambiante, le pouvoir russe n’a pas de raison de trembler.

Non, vraiment, ça ne l’intéresse pas. Au matin, mardi 2 février, du procès qui verrait quelques heures plus tard l’opposant au Kremlin Alexeï Navalny envoyé en colonie pénitentiaire pour presque trois ans, le porte-parole de Vladimir Poutine l’assurait : le président russe a mieux à faire que de s’intéresser à ce « résident de centre de détention », puisqu’il doit rencontrer, ce même jour, des professeurs d’écoles « qui enseignent à la future génération de Russes ».

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Car la rhétorique d’un Vladimir Poutine comme seul rempart au chaos est matraquée depuis des années par le pouvoir russe, et il porte auprès d’une population qui, en 2014, a observé avec horreur la révolution ukrainienne et le conflit qui l’a suivi. « C’est un discours qui marche très bien, abonde Tatiana Kastouéva-Jean, mais il faut dire que tout a été fait pour éviter l’émergence d’une alternative. »

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