Publié le 12/02/2021

Corentin BRUSTLEIN, invité de Marie-France Chatin dans Géopolitique, le Débat sur RFI  

Le 22 janvier 2021, entrait en vigueur le Traité sur l’Interdiction des Armes Nucléaires élaboré sous l’égide de l’ONU. 

Au regard du droit international, les armes nucléaires deviennent ainsi illégales puisqu’elles sont désormais interdites purement et simplement. Le Traité a été ratifié par 51 pays. Il en fallait au minimum 50... 51 pays donc, parmi lesquels ne figure aucune des 9 nations qui possède aujourd’hui l’arme nucléaire. De quoi évidemment s’interroger sur la portée de ce Traité. Valeur symbolique ou avancée véritablement historique dans un contexte international où le contrôle des armements est particulièrement mis à mal à l’exception du Traité New Start de réduction des armes stratégiques, conclu initialement en 1991 entre les USA et la Russie, renouvelé en 2010 et qui vient d’être prolongé pour cinq ans, jusqu’en 2026.

 

Invités

Marc Finaud, ancien diplomate français avec de nombreuses années d’expérience dans les négociations multilatérales, tout particulièrement en matière de désarmement. Aujourd’hui, formateur au Centre de Politique de Sécurité de Genève. Également vice-président de l’association «Initiatives pour le désarmement nucléaire».

Jean-Marie Collin, co-porte-parole de ICAN France, Campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires, organisation Prix Nobel de la Paix 2017. 

Corentin Brustlein [1], directeur du Centre des études de sécurité de l’IFRI.  Auteur de «La réduction des risques stratégiques entre puissances nucléaires» Études de l'Ifri. 

 

> Ecouter l'émission sur le site de Géopolitique, Le Débat [2]