Publié le 18/02/2021
Enfants dans un bus scolaire nigérian

Benjamin AUGE, cité par Caroline Vinet dans La Croix

Quarante-deux personnes ont été enlevées, dont 27 élèves, dans la nuit de mardi 16 à mercredi 17 février dans l’État du Niger, au Nigeria. Deux mois plus tôt, 344 adolescents avaient été kidnappés. Boko Haram ou « bandits », l’identité des ravisseurs n’est pas toujours claire, mais la cible reste la même : l’école.

Un pensionnat de Kagara dans l’État du Niger, dans le nord-ouest du Nigeria, a été pris pour cible par un groupe d'hommes armés.

« L’industrie du rapt au Nigeria a au moins vingt ans et elle a (malheureusement) tendance à gagner de plus en plus d’États », explique Benjamin Augé, chercheur associé à l’Institut français des relations internationales (Ifri) et spécialiste du Nigeria. « Comment faire la différence entre chaque acte, savoir s’il est politique, religieux ou purement mercantile ? », s’interroge le chercheur.

> Lire l'article de Caroline Vinet citant Benjamin Augé dans La Croix [1].