Publié le 09/05/2021

Tatiana KASTOUEVA-JEAN, interviewée par Anna Moreau et Elise Bellanger pour Le Monde

Le Kremlin multiple les démarches pour faire taire AlexeÏ Navalny et ses soutiens. Mais le pouvoir russe a-t-il vraiment des raisons de se sentir menacé?

L'un des sommet du Kremlin, l'autre croupit dans l'une des colonies pénitentiaires les plus dures de Russie. Bien que le président russe Vladimir Poutine prenne soin de ne pas prononcer le nom de son plus célèbre opposant, AlexeÏ Navalny, une intense bataille fait rage entre les deux hommes.

Empoisoné en août 2020, soigné en Allemagne puis de retour en Russie où il est désormais emprisonné, AlexeÏ Navalny mène, avec l'aide de ses partisants, une grande offensive de communication, dont le point d'orgue a été une longue vidéo sur un immense palais que posséderait Vladimir Poutine au bord de la mer Noire.

De son côté, le Kremlin multiplie les initiatives pour restreindre la marge de manœuvre des opposants au président, en renforçant la régulation d’Internet ou en suspendant les activités des « QG Navalny », principaux relais sur le terrain du combat politique d’Alexeï Navalny.

Mais Vladimir Poutine a-t-il réellement quelque chose à craindre ? Quel est le poids politique réel d’Alexeï Navalny en Russie ? Le Kremlin peut-il changer de main ?

 

> Retrouver l'intégralité de la vidéo sur Le Monde [1]