Publié le 09/06/2021

Laurence NARDON, invitée de Fabienne Sintès dans "Un jour dans le monde" sur France Inter

Ces lundi et mardi, la vice-présidente américaine Kamala Harris est en visite au Guatemala et au Mexique, d'où affluent de nombreux migrants à la frontière des États-Unis. L'objectif : traiter la question épineuse de l'immigration illégale, que les gouvernements américains successifs se transmettent sans résoudre.

"Ne venez pas" : c'est le mot d'ordre que Kamala Harris est venue porter au Guatemala, où elle était en visite hier. L'objectif : convaincre les potentiels candidats à la migration dans ce pays où 60% de la population vit sous le seuil de pauvreté de ne pas tenter leur chance. En parallèle, elle a annoncé le financement de plusieurs programmes d'aides pour limiter les départs. 

Le Guatemala est en effet au cœur des enjeux migratoires américains avec le Mexique depuis quelques mois. En mars dernier, le pays a été confronté à l'afflux de migrants le plus important depuis quinze ans : 172 000 personnes ont été appréhendées en tentant la traversée de la frontière mexicaine, dont près de 20 000 mineurs.

Pour Kamala Harris, au-delà des questions humanitaires et logistiques posées par ce dossier, se présente également un enjeu politique important. Il s'agit de son premier voyage officiel à l'étranger ainsi que l'un des deux dossiers que lui a confié Joe Biden : son échec ou sa réussite influera à n'en pas douter sur la place qu'elle occupera à l'avenir au sein de la scène politique américaine...

Avec nous pour en parler 

Laurence Nardon est responsable du programme États-Unis à l'Institut français de relations internationales (Ifri) et auteure du podcast “New deal” (Slate.fr & IFRI).

Nous entendrons également Grégory Philpps, correspondant à Washington pour Radio France.

>> Ecoutez l'émission sur le site de France Inter [1]